Enquête

L’utilisation des médias sociaux en situation de crise n’en est encore qu’à ses prémices dans l’Hexagone. La prise de conscience de son potentiel progresse cependant, y compris dans les plus hautes sphères de l’Etat. De nombreuses initiatives privées intéressantes voient également le jour.

L’intégration d’une formation de secourisme au permis de conduire est une vieille antienne. Si de nombreuses propositions de loi ont été régulièrement rejetées ces dernières années, la situation semble sur le point d’évoluer. Une adhésion politique et scientifique se dessine aujourd’hui autour de ce projet, mais plusieurs questions restent en suspens.

Promulguée le 13 août 2004, la loi de modernisation de la sécurité civile comporte de nombreux aménagements juridiques complexes. Antoine Bouriaud revient pour Secouriste Magazine sur l’esprit de cette loi fondatrice.

En 10 ans, si de nettes avancées ont pu être constatées, certains points font encore défaut. Secouriste Magazine en dresse le bilan autour de quatre thèmes principaux : le citoyen acteur de la sécurité civile, la gestion de crise, les dispositions relatives aux SDIS, et la place des associations agréées.

Le concept de sécurité civile n’est pas unique. Cette fonction régalienne a d’ailleurs été affirmée par l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme de l’Organisation des nations unies (ONU) du 10 décembre 1948. « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » Face aux attentes de plus en plus prégnantes des populations, les pays industrialisés réforment tous leur modèle de préparation et de gestion de crise.

Perçue, à juste titre, comme une véritable avancée dans l’organisation de la sécurité civile et la réponse apportée par les acteurs du secours, la loi du 13 août 2004 ne s’est pas construite en un jour. Retour sur le contexte de son élaboration.

Remis en juin 2014 au ministère des Affaires sociales et au ministère de l’Intérieur, le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur l’évaluation de l’application du référentiel d’organisation du Secours à personne (SAP) et de l’Aide médicale urgente (AMU) n’a été rendu public que quelques mois plus tard. Synthèse de ce rapport et avis des parties concernées.

Dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit dans certaines zones du continent africain, les autorités françaises ont fait le choix de s’engager sérieusement. Comment les acteurs du soin et du secours se préparent-ils à faire face à cette pandémie ? Associations de secours, unités militaires et services de santé sont sur le pont, chacun à leur manière.