Défibrillateurs : un documentaire dénonce l’absence de maintenance
Des défibrillateurs automatisés externes (DAE) inopérants lorsqu’on en a besoin. Tel est le constat du documentaire, « Zéro battement par minute », qui dénonce la maintenance défaillante de ces appareils.
En cas d’arrêt cardiaque, délivrer un choc électrique dans les 5 minutes augmente de moitié les chances de survie de la victime. C’est pourquoi l’installation de défibrillateurs automatisés externes (DAE) est devenue obligatoire à partir de 2020 pour les établissements recevant du public (ERP). Encore faut-il que ces appareils fonctionnent au moment de porter secours or ce n’est pas toujours le cas dénonce le documentaire « Zéro battement par minute » (https://www.youtube.com/watch?v=mPI8zW2MfGo). Pour comprendre ces dysfonctionnements et leurs conséquences, le réalisateur Régis Michel a interrogé des médecins et des fabricants et des superviseurs de ces appareils. Le réalisateur s’est rendu dans plusieurs communes rurales qui possèdent un DAE, souvent installé l’extérieur de la mairie. Dans bien des cas, elles ignorent ce que doit être une maintenance (parfois même inexistante). Elles méconnaissent également l’obligation de déclarer leur DAE à la base de données nationale (https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/geodae-base-nationale-des-defibrillateurs/). Quant au public, il reste peu informé sur leur utilisation. De quoi expliquer un chiffre alarmant que rappelle l’Association pour le recensement et la localisation des défibrillateurs (ARLod) : le taux de survie n’est que de 8 % en cas d’arrêt cardio-respiratoire.
