Édito n°18
Chapeau les bénévoles !
Animés d’une volonté farouche d’aider leurs semblables, ils s’investissent à corps perdu dans cette passion singulière qu’est le secours. De retour desPhilippines, les bénévoles du Corps mondial de secours, dont nous publions le compte-rendu (lire pages 14 à 19), nous en offrent un très bel exemple. Les bénévoles qui optent pour le secourisme auraient pu choisir de consacrer l’intégralité de leurs loisirs à des activités plus ludiques… De parleur choix, ces femmes et ces hommes s’imposent des contraintes considérables et s’exposent à une lourde responsabilité. Eux qui n’attendent aucune contre partie financière de leur mobilisation, parfois quotidienne, démontrent qu’à l’accumulation de richesses, érigée en valeur suprême par notre société, s’opposent d’autres sources de satisfaction. Réjouissons-nous, la générosité et le partage ont donc encore droit de cité. Ne soyons cependant pas naïfs, si les organisations de bénévoles ont pris une telle importance, c’est aussi, en France, pour compenser la carence des pouvoirs publics, à l’international, pour tenter de suppléer au manque criant d’accès au secours et aux soins. A l’aube de cette nouvelle année, il convient d’exprimer notre profond respect à tous les bénévoles qui s’investissent dans les associations agréées de sécurité civile. Pas seulement à ceux qui, courageux et volontaires, parcourent le monde pour secourir les victimes de catastrophes, mais aussi à ceux qui assurent au quotidien notre secours de proximité.
Nicolas Lefebvre