Flotte aérienne de Sécurité civile : la CNSIS se positionne
Suite au référé de la Cour des comptes sur la flotte aérienne de Sécurité civile, le président de la Conférence nationale des Services d’incendie et de secours réagit.

Le Premier président de la Cour des Comptes a contrôlé les éléments relatifs à la flotte aérienne de la sécurité civile, et a rendu son référé public le 3 octobre 2022.
Sur la base de son analyse, la Cour a formulé diverses recommandations qui rejoignent les préoccupations qui ont été partagées durant l’été. Ces dernières sont en lien avec la nécessité de mieux utiliser les moyens aériens et de renouveler la flotte aérienne de sécurité civile.
Le Président de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS) tient avant toute chose à rappeler le consensus dégagé au sein de la CNSIS sur la nécessité d’intégrer la coopération européenne dans les réflexions sur l’évolution de la flotte aérienne, et ce notamment sur les programmations pluriannuelles.
« L’été 2022 nous l’a rappelé : nous devons collectivement nous saisir du sujet de la flotte aérienne de sécurité civile. Les usines de Canadair ont un temps de production que nous ne laissera pas le réchauffement climatique. C’est pourquoi il nous faut arriver à des solutions plus souples avec des hélicoptères dotés de capacité de largage, ou bien par des avions militaires. L’été est terminé, mais il nous faut continuer d’agir. L’ensemble de la CNSIS : Etat, départements, communes, organisations syndicales, ENSOSP, FNSPF, ANDSIS sont prêts à travailler ensemble sur ces problématiques. » (Olivier Richefou, Président de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours).